New York est une ville par essence à la fois cosmopolite, internationale, artistique et ouverte à toutes les expériences. C’est donc le lieu idéal pour organiser un voyage de quelques jours axé sur l’art et les expositions ne manqueront pas en ce début d’année 2017.
Voici quelques-unes des meilleures expositions dont vous pourrez profiter dans les semaines à venir.
Raymond Pettibon, au New Museum
Du 8 février au 9 avril 2017, découvrez Raymond Pettibon, artiste contemporain parmi les plus cotés et connus au monde actuellement.
Petit frère de Greg Ginn (guitariste du groupe de hardcore punk Black Flag), il explore depuis les années 1960 l’échec de la contre-culture américaine, en particulier celle représentée par d’autres icones telles que Ronald Reagan, Charles Manson ou encore Superman.
Très influencé par le mouvement punk, l’artiste n’a, de manière surprenante, jamais jusqu’à ce jour fait l’objet d’une rétrospective à New York.
L’exposition présentera 700 dessins, des livres et magazines, ainsi que des vidéos réalisées avec ses amis musiciens et artistes.
Peintures des années 1980, au Whitney Museum
Du 27 janvier au 14 mai, cette exposition se concentrera sur cette période faste de l’art pictural, dans un contexte de frénésie financière et en plein dans l’âge des « golden boys » de la finance à New York.
On y découvrira des oeuvres d’expressionisme néo-abstraits de Basquiat, l’art figutarif d’Eric Fischl mais aussi la peinture postmoderne de David Salle.
Une section de l’expo est consacrée à l’artiste Julia Wachtel dont les peintures à l’huile mettent en scène la culture pop de la période des années 1980.
L’artiste Joyce Pensato justifie également un détour par cette exposition, pour ses peintures de taille impressionnante, figurant des personnages de cartoons et de dessins animés, qui lui valent depuis quelques années une renommée internationale.
L’état du Maine, avec Marsden Hartley au Met
Le Metropolitan Museum of Art vous propose du 15 mars au 18 juin 2017 une exposition centrée sur l’artiste Marsden Hartley. Bien qu’ayant peint en Allemagne, au Canada et au Nouveau-Mexique, il est né et a grandit dans l’état du nord-ouest américain du Maine.
Ses peintures post-impressionnistes de paysages de cette région a été le fil conducteur du début de sa carrière de peintre. Dans l’exposition, on aura aussi la joie de trouver des oeuvres des sources d’inspiration d’Hartley, à savoir le moderniste français Paul Cézanne, les graveurs japonais Utagawa Hiroshige et Katsushika Hokusai ainsi que les peintres américains Albert Pinkham Ryder et Winslow Homer.
Le Travail, d’Anne Teresa De Keersmaeker
Présentée au Museum of Modern Art du 29 mars au 2 avril 2017, cette exposition n’en est pas vraiment une. Il s’agit en fait d’une performante artistique sur 3 jours, dont l’objectif est de répondre à la question, récurrente dans le monde de l’art : la chorégraphie peut-elle être proposée dans le cadre d’un musée ?
Le MoMA poursuit avec cette exposition dans une lignée d’expos très décalées récentes, telles que celles de Nan Goldin, Tony Oursler et Francis Picabia.
La performance de danse de De Keersmaeker durait initialement 9 jours, elle sera condensée pour les besoins de cette expo en un cycle de 9 heures.